Participation d’Aviva à la COP15

Protéger et restaurer la biodiversité de la planète sont des actions absolument incontournables. Elles sont de plus indissociables de notre réponse mondiale à la crise climatique. La richesse des écosystèmes contribue à nos efforts d’atténuation des changements climatiques et à nos mesures d’adaptation, en plus de nous aider à améliorer notre réponse au phénomène. Inversement, les changements climatiques anthropiques sont une des principales causes de perte de biodiversité. Une approche conjointe de ces deux problèmes est donc seule garante d’un avenir durable.

Ce que nous faisons pour la biodiversité va de pair avec nos Ambitions de durabilité, et notre objectif de devenir une entreprise zéro émission nette d’ici 2040.

Pour en savoir plus, reportez-vous à notre Rapport sur la biodiversité.

Le secteur financier a un rôle déterminant à jouer dans la prévention de la perte de biodiversité et dans la restauration et la conservation des milieux.


C’est de la nature qu’émane directement plus de la moitié du produit international brut[1]. Malgré cela, la plupart des activités financières publiques et privées se déroulent sans la moindre considération pour leur impact sur les milieux naturels. C’est ainsi qu’elles causent des dommages considérables à la biodiversité, sans que personne ait conscience des risques substantiels et bien réels que représente la perte de biodiversité pour nos actifs. Le secteur financier privé étant la clé de voûte du financement de l’activité économique, il se trouve particulièrement exposé à ces risques, exposition qui se répercute sur ses clients. En conséquence, nous avons un rôle fondamental à jouer pour stopper et inverser la perte de biodiversité en transformant nos pratiques.

Le secteur financier prend davantage conscience de la nécessité de faire entrer la nature dans ses processus décisionnels. Le mouvement est lancé sous la forme d’initiatives sectorielles, d’alliances et d’actions indépendantes certaines sociétés en vue d’élaborer les pratiques et les changements d’attitude qui feront une réalité de cet objectif dans tout le secteur. Nous devons tous nous retrousser les manches si nous voulons mettre un frein à la dégradation de la biodiversité par les activités que finance et soutient le secteur financier privé, notamment en privilégiant le financement et la prestation de services financiers aux composantes de l’économie activement bénéfiques pour la biodiversité.
 

Nous exhortons les gouvernements à élaborer une approche stratégique harmonisée pour réaliser la neutralité carbone, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris, et pour lutter contre le déclin rapide des écosystèmes et des habitats naturels.


Avec la Fondation Finance for Biodiversity et nos pairs, nous appelons les gouvernements à prendre quatre mesures clés dans ce sens :

  1. s’entendre sur un cadre mondial de protection de la biodiversité (GBF) ambitieux et transformationnel, qui exige l’alignement des flux financiers avec les objectifs mondiaux de gouvernance de la biodiversité;
  2. renforcer les plans d’action et stratégie nationales de biodiversité (NBSAP) pour assurer la mise en œuvre efficace du GBF et mener des politiques nationales afin de réaliser les objectifs de biodiversité;
  3. établir un environnement réglementaire qui donne aux établissements financiers les moyens de traiter les risques et les occasions liés à la biodiversité, notamment en établissant des obligations déclaratives harmonisées utiles à la prise de décision;
  4. éliminer les subventions nuisibles et reverser leur enveloppe dans des subventions optimisées pour mener à une transformation de l’économie et réduire les défaillances du marché.

Nous avons tous un rôle à jouer

Pendant que les milieux politiques travaillent à l’établissement de cadres stratégiques, le secteur privé ne doit plus perdre de temps pour passer à l’acte sur cet important dossier. À Aviva, nous intervenons directement pour réduire les effets délétères de nos actions et protéger la nature et la biodiversité dans toute notre organisation et dans l’ensemble du secteur financier. En 2021, nous avons adopté notre première Politique de biodiversité, et en préparation de la COP15, nous avons publié notre premier Rapport sur la biodiversité pour mettre en évidence les progrès que nous avons réalisés à ce jour. Nous participons également à des groupes et initiatives sectoriels et nous plaidons pour une action concrète, notamment par des partenariats avec des acteurs clés tels que le WWF.

Ce que nous espérons montrer avec notre rapport, c’est qu’il est possible de commencer quelque part, et qu’une action positive et cohérente peut avoir lieu même dans l’attente d’un cadre politique définitif ou d’ensembles de données plus complets. Nous demeurons encore, comme tout le monde, en pleine courbe d’apprentissage, mais personne ne peut se permettre de perdre encore du temps.

Nous invitons les autres sociétés de services financiers à se joindre au nombre de celles qui ont commencé à agir, et à :

Notre Rapport sur la biodiversité

Le premier Rapport sur la biodiversité d’Aviva met en évidence les effets positifs et négatifs de nos activités de financement, de placement et d’assurance sur les objectifs mondiaux de préservation de la biodiversité.

Greencards L’une de nos priorités en 2022 était de mener à bien une évaluation du risque de déforestation découlant de nos activités de placement et d’assurance, pour honorer l’engagement du secteur financier sur l’élimination de la déforestation pour répondre à des besoins en matières premières, que nous avons signé. Après avoir compilé et analysé les données de CDP Forests, Forest 500 et ZSL SPOTT, nous avons constaté que près du quart – en valeur – des actifs propres d’Aviva étaient exposés à un degré variable au risque de déforestation. Plus de la moitié des entités concernées sont des institutions financières exposées par l’intermédiaire des sociétés qu’elles financent; les autres sont exposées par leurs chaînes d’approvisionnement. L’évaluation a également révélé que les secteurs des finances et du commerce de détail gèrent moins bien le risque de déforestation que d’autres secteurs. Nous avons effectué cette analyse de l’exposition à la déforestation en faisant de notre mieux avec les ressources à notre disposition; nous pourrons l’affiner quand nous aurons sous la main des ensembles de données plus étoffés.

Ces résultats alimenteront la future stratégie d’intervention d’Aviva et seront retravaillés en 2023 pour y inclure de nouvelles données sur les flux commerciaux des denrées agricoles.

Autres ressources utiles

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Rapport sur la biodiversité

Déclaration de principes Unlocking finance for nature

Learning from experience in driving climate action.

Engagement Finance for Biodiversity